Livre d'occasion et brocante (suite)
Comment se porte actuellement ce marché parallèle de la recupération / revente ? J'avoue que les quelques essais d'installation que j'ai fait en fin d'année 2005 se sont révélés très peu fructueux, bien moins que l'année précédente et encore moins que l'année d'avant. Pourquoi ?
Comme je le disais dans le premier article, les prix se sont vus entrainés vers le bas dans des proportions grandissantes. Le livre, qui n'était déjà pas un objet de luxe au début du phénomène est désormais une denrée dont le faux-pro va absolument se débarasser à un prix dérisoire. Quelle ne fut pas ma surprise en constatant qu'en deux ans, la moyenne de prix pour un livre était passé de 1 € à 20 cent ! inférieur même à mes propres prix d'achat ! Faut-il voir là une porte de sortie pour les professionnels ? Une manne de marchandise si peu couteuse que la quantité en deviendrais plethorique ? En réalité, la profession a suivi le mouvement. De plus en plus de collègues qui travaillent en ambulant affichent des prix uniques et très bas, à se demander si cela vaux encore le coup de porter des cartons de livres pour les vendre pratiquement au kilo de papier ?
Personnellement, je ne crois pas que cela améliore l'image de notre profession et valorise notre travail. La figure du libraire d'occasion érudit et connaisseurs à la culture encyclopédique va peut être se perdre, remplacé par le bradeur de patates, pardon, de bouquins ...
Comme je le disais dans le premier article, les prix se sont vus entrainés vers le bas dans des proportions grandissantes. Le livre, qui n'était déjà pas un objet de luxe au début du phénomène est désormais une denrée dont le faux-pro va absolument se débarasser à un prix dérisoire. Quelle ne fut pas ma surprise en constatant qu'en deux ans, la moyenne de prix pour un livre était passé de 1 € à 20 cent ! inférieur même à mes propres prix d'achat ! Faut-il voir là une porte de sortie pour les professionnels ? Une manne de marchandise si peu couteuse que la quantité en deviendrais plethorique ? En réalité, la profession a suivi le mouvement. De plus en plus de collègues qui travaillent en ambulant affichent des prix uniques et très bas, à se demander si cela vaux encore le coup de porter des cartons de livres pour les vendre pratiquement au kilo de papier ?
Personnellement, je ne crois pas que cela améliore l'image de notre profession et valorise notre travail. La figure du libraire d'occasion érudit et connaisseurs à la culture encyclopédique va peut être se perdre, remplacé par le bradeur de patates, pardon, de bouquins ...
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